Exposition – Mémoire en travail

Dans le cadre de la journée d’études
L’art et le Goulag : lire et interpréter les documents des persécutions staliniennes

Les artistes Tatiana Efrussi et Aleksey Shchigalev exposent leurs travaux (installation, dessin, vidéo, performance) liés à la mémoire des victimes de persécutions staliniennes. Les œuvres ont été réalisées en Russie entre 2018 et 2022, alors que la version officielle de l’histoire du pays niait déjà les crimes de masse commis à l’époque soviétique. En évoquant la mémoire « indésirable », les artistes ont tenté à la fois de s’approprier l’histoire de leur propre famille et de provoquer un débat dans la société russe sur le passé et le présent politique.

Tatiana Efrussi est artiste et historienne de l’architecture. Elle travaille en variété de médias, allant de la performance, de la vidéo et de l’installation à la peinture. Diplômée de L’École nationale des beaux-arts de Paris, du département de l’histoire de l’art de l’Université d’État Lomonossov de Moscou, de l’école Rodchenko pour la photographie et le multimédia de Moscou, Dr. rer. pol. (l’Université de Kassel). Elle vit et travaille à Paris, où elle est membre de l’Atelier des artistes en exil.

Aleksey Shchigalev est né dans le village d’Ust-Chernaya, dans la région de Perm. Il a obtenu son diplôme de l’Université fédérale de l’Oural avec une spécialisation en « Machines et équipements métallurgiques ». Il a commencé comme artiste de graffiti. En 2014, il a initié l’ouverture à Perm d’un espace d’exposition indépendant, « La Maison du déménageur ». Depuis 2018, il est étudiant à l’Institut d’art contemporain Iosif Bakstein. Il vit et travaille à Paris. Membre de l’Atelier des artistes en exil.

Vernissage : 27 mars, 19h