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Séminaire commun Eur’Orbem
16 mai /17h30 - 19h30
Andrey Vorobyev (Eur’Orbem)
La porcelaine en tant que phénomène de la politique culturelle de l’Empire russe au XVIIIe siècle
Le sujet de l’exposé est le caractère symbolique de la porcelaine russe au XVIIIe siècle. À cette époque les autorités utilisaient souvent cet art décoratif pour envoyer des signaux politiques importants.Le langage de la porcelaine devient un moyen universel permettant d’expliciter de nombreux problèmes sociaux et nationaux. Au fil du temps, la porcelaine s’est transformée en un texte sémantique complexe dont la “lecture” n’est possible que dans le cadre d’une approche interdisciplinaire. Cette présentation vise à expliquer le rôle et la place de la porcelaine dans un certain nombre de pratiques sociales du pouvoir à l’époque “galante”, ainsi que la sémantique des tables de cérémonie.
Tatiana Kostina (programme PAUSE, Eur’Orbem)
L’enseignement institutionnel des langues étrangères en Russie au XVIIIe siècle
Le français en Russie au cours du XVIIIe siècle a parcouru une évolution nette, passant d’une connaissance élitiste, accessible à quelques-uns seulement, à la langue de la culture noble en général remplissant un rôle d’indicateur de la possession d’une bonne éducation. Dans cette situation, les établissements d’enseignement étatiques (gymnasiums, universités) pouvaient remplir des fonctions d’ascenseur social, mais seuls quelques individus pouvaient en bénéficier. Dans notre présentation, nous découvrirons pourquoi, et discuterons d’autres questions que l’examen de l’histoire des gymnases en Russie permet de poser. Dans quelle mesure l’enseignement du latin, de l’allemand et du français y était-il pratiqué, et pourquoi ? Quelles langues les représentants des différents ordres sociaux choisissaient-ils d’apprendre ? Comment le marché des professeurs de langues étrangères influençait-il la profondeur et l’ampleur de l’enseignement ?
Andrey Kostin (programme PAUSE)
Albums de coloriage soviétiques : pratiques et discours
Récemment le monde a connu un boom des livres de coloriage, qui s’est estompé à la fin des années 2010. Aujourd’hui, avec cette petite mais historique distance, on peut se demander – comprenons-nous quelque chose à ce médium familier, qui semble être connu de chaque habitant du monde européanisé ? Les booms des livres de coloriage à d’autres époques et en d’autres lieux se révèlent instructifs pour répondre à cette question. L’un d’eux, caractérisé par une diversité expérimentale de formes, s’est produit à Moscou et à Leningrad dans les années 1950-1960. Étudier ces publications, leurs créateurs et leurs utilisateurs permet de mieux comprendre les pratiques éditoriales de la fin de l’URSS, etle marché mondial global des « non-livres », ainsi que d’aborder la place de l’auteur et de la lecture.
Lien Zoom
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